Carte d’identité du fantôme de l’Opéra
C’est à la fin du 19ème siècle, en 1873, que l’on aurait remarqué pour la première fois un fantôme à l’Opéra Garnier de Paris.
La légende du fantôme de l’Opéra veut qu’il s’agisse du fantôme d’un jeune pianiste qui aurait été gravement brûlé dans un incendie alors que sa fiancée en serait morte. En plein désespoir entre son visage défiguré et sa petite amie défunte, ce jeune pinaiste se serait réfugié dans les sous-sols de l’Opéra Garnier en construction où il trouvera la mort quelques années plus tard.
Un fantôme mythique
Le fantôme de l’Opéra est devenu l’un des plus célèbres fantômes de France. D’ailleurs, Gaston Leroux publie en 1910 le fameux roman « Le fantôme de l’opéra » en s’inspirant de la légende. La fantôme de l’opéra Garnier dépasse ainsi les frontières et devient un fantôme populaire à travers le monde.
Le roman a suscité de multiples adaptations. On le retrouve notamment en théâtre, en comédie musicale où encore au cinéma avec l’une des multiples adaptations homonymes.
Le fantôme : entre fiction et réalité
Gaston Leroux dans son roman s’est inspiré de la légende d’un jeune pianiste occupant les sous-sols de l’Opéra Garnier. Et pour « prouver » de l’existence de ce fantôme, on relate de nombreux faits étranges.
Parmi ces faits étranges qui témoigneraient de l’existence du fantôme, on relate le 20 mai 1896, où un grand lustre de la salle se décroche et tue un spectateur assis à la place 13 lors d'une représentation du Faust de Gounod.
Une autre fois, un machiniste est retrouvé mystérieusement pendu. Puis on constate aussi le décès d’un petit rat de l'Opéra après une chute depuis une galerie … chute qui s’achévera sur la 13ème marche de l’escalier.
Actuellement, un son très discret, une plainte monotone serait fréquemment entendue aussi bien dans les coulisses que dans les sous-sols de l’Opéra.
A noter que l'Opéra Garnier a été le treizième opéra construit à Paris.